Voilà j'y suis, le rêve est devenu réalité...

Et la réalité n'est vraiment pas décevante. Je me mets enfin à mon "carnet de bord". Depuis mon arrivée le 21 juillet, vers 21h30, à l'aéroport de Papeete, et mon passage à l'hôtel de transit vers Mooréa le lendemain matin, du temps est passé, trois jours, qui on permis mon adaptation à ma nouvelle vie, l'espace d'une dizaine de jours. Le retour dans l'hérault est encore loin : 31 juillet. La veille de mon anniversaire qui justifie ce grand voyage.

Mais revenons en arrière. C'était ma première fois en avion. Un drôle d'effet. Déjà l'aéroport, impressionnant, avec ses avions qui attendent le départ, ou ceux qui partent, et notamment le nôtre (Air Tahiti Nui) dont je reconnais près de la passerelle d'embarcation, le logo (tiare) sur l'arrière, et ses couleurs bleutées. Ensuite c'est l'entrée dans l'avion : premières impressions : une impression de très neuf, une odeur de vanille, et la musique tahitienne. Je gagne ma place près d'un hublot. Déjà quelqu'un, que je salue, est assis près de moi, côté couloir. Je comprends vite que c'est un habitué des avions, lui n'ira pas plus loin que Los Angeles qui est l'escale obligée vers Papeete. Au bout d'un certain temps, l'avion commence sa lente avancée sur la piste de décollage. Je remarque qu'à la queue-leu-leu, d'autres avions nous suivent, tandis que devant nous d'autres décollent. Nous sommes maintenant en position de décollage. C'est à nous de partir vers les lointains horizons. Notre oiseau qui nous porte met plein gaz et comment à rouler très vite, puis les roues décollent du sol. Et là une impression très désagréable pour moi, en plus d'avoir l'impression de ne plus rien maîtriser, j'ai la sensation d'être dans un ascenceur avec cet effet qu'il produit au moment de la montée, mais un effet ici multiplié par dix, alors que l'avion cherchant à monter en altitude est cabré. Etonnant. L'écran devant nous, nous permettra tout au long du vol de connaître notre altitude (le maximum que nous atteindrons au cours du vol complet sera d'environ 11000 mètres) et notre position sur la terre, ainsi que des données horaires. La vue du hublot est époustouflante : les terrains et les villes bien découpés, puis bientôt viendront les différents pays que nous allons traverser : après avoir quitté Compiègne, nous passerons par la Manche (que je revois presque trente ans plus tard, mais cette fois en avion et non en ferry), l'Angleterre, l'Ecosse, l'Islande, le Groënland, le Détroit de Baffin, puis le Canada, les Etats-Unis. Première étape et escale d'environ deux heures avec le contrôle des passeports, prise des empreintes main gauche-pouce gauche et main droite-pouce droit. Puis attente du départ dans une salle, vers Papeete... A suivre...

...

Ce que je vis actuellement : le lagon de Mooréa dans lequel je me baigne depuis deux jours est d'une limpidité turquoise sous un soleil de plomb, avec quelques gros nuages qui traversent et couvrent de temps en temps l'astre solaire. Et puis la plage à part des parents et leurs enfants ou des couples seuls, donne des airs de plage privée. Le sable blanc, les coraux, et là-bas au loin, les vagues qui se brisent contre la ceinture coralienne du lagon...

> A suivre : les excursions (visite de l'île, du lagon en bâteau et nage avec les raies, les requins et peut-être les dauphins) ...

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*Source photo : Ce fichier provient de Wikimedia Commons^?. Les informations le concernant sont affichées ci-dessous :

Description	Airbus A340 Air Tahiti Nui.jpg English: Air Tahiti Nui's A340-300 (F-OLOV) Français : A340 d'Air Tahiti Nui
Date	2005(2005)
Source	travail personnel (own work)
Auteur	Steff
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