Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vers Moorea
Derniers commentaires
Vers Moorea
  • Au départ, carnet de voyage en Polynésie (îles de Moorea, Tahiti et Bora-Bora), pour fêter mes 40 ans, c'est désormais un carnet de mes voyages depuis 2009 : Polynésie, Ecosse, Londres, Chili et Île de Pâques, Los Angeles, Italie (Rome, Florence).
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
15 août 2017

A la découverte de la plage de Lalomanu

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, jeudi 03 août, septième jour à Samoa.

Après la visite marquante du mercredi 2 août au sommet du Mont Vaea qui abrite la tombe de Robert Louis et Fanny Stevenson, je prévois d'aller découvrir, la plage dite l'une des plages les plus belles du monde : Lalomanu beach. Elle se situe dans la partie est à l'autre bout de l'île, à au moins deux heures en voiture...

20170803_173839[1][Plage de Lalomanu, vers 17h00]

Mais en bus, c'est une autre affaire.

La journée commence "mal", le premier jour où je décide d'aller à la plage, il se met à pleuvoir (ce fut la seule matinée où il a plu avec celle du jour du retour, donc çà va). La matinée sera donc consacrée à l'écriture en attendant que çà se calme.

L'après-midi, le temps se calme. Je quitte donc l'hôtel, me badigeonne de crème solaire, comme tous les matins avant d'affronter le soleil tropical. Je me dirige vers la station de bus, je me renseigne au bus susceptible de me conduire à la plage. La veille, une personne m'avait précisé que les bus pour Lalomanu partent d'un peu plus loin dans la station. Je repère la mention "Lalomanu" sur la vitre du bus, j'interroge le chauffeur, qui non seulement ne comprend pas ce que je dis - pourtant je demande juste le tarif : "how much is it to Lalomanu ? / The price ?", mais je me rends compte trés vite aussi qu'il a un caractère assez froid. Une maman avec son bébé comprend ce que je demande et m'indique "10 talas".

Je monte, le bus est déjà plein et on m'indique une place au fond. je trouve une place sur la gauche, l'assise est tout en bois comme le dossier, donc trés inconfortable pour faire une longue route : en France, à côté, nous vivons dans le luxe. Le plafond étant trés bas, je me trouve dans une position légèrement recourbée, j'arrive à trouver une position idéale, dans laquelle mon dos n'est pas appuyée et je m'accroche au dossier de devant ! J'attends le départ qui ne viendra qu'au moins une heure après. Je ne pense même pas au retour à Apia. J'ai eu le temps de réfléchir si je reste ou si je pars, et finalement j'y suis, et je veux faire l'expérience du bus comme les samoans qui le prennent quotidiennement. Les fenêtres sont ouvertes ce qui permet au peu d'air de passer (il passera mieux et sera vivifiant au cours du "voyage" vers Lalomanu). 

De temps en temps des petits marchands ambulants à pied font le tour des bus, et nous interpellent pour nous proposer boissons et nourriture que certains achètent. Au bout d'un moment interminable, le bus démarre et il s'est bien rempli, même au fond pas une place de libre. On ressent bien les inégalités de la chaussée à chaque soubresaut du bus un peu poussif, mais il faut que nos habitudes de confort "bourgeois" s'efface devant les nouveautés et l'imprégnation de l'ambiance.

Je pensais que nous étions définitivement sur la route d'une des plus belles plage du monde, mais quelle surprise au bout d'une petite demi-heure, ou même moins : le bus s'arrête au bord de la route. Je vois pratiquement la totalité du bus descendre et se dirigeait vers un bâtiment de l'autre côté de la route. Je vais comprendre qu'il s'agit d'un supermarché dans lequel vont s'approvisionner les passagers du bus. Après 45 minutes ou peut-être une heure, tout le monde est revenu, les bras chargés de provisions, qu'ils font passer la plupart du temps par les petites fenêtres. Le bus repart...

A suivre...

Publicité
Commentaires
Vers Moorea
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité