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  • Au départ, carnet de voyage en Polynésie (îles de Moorea, Tahiti et Bora-Bora), pour fêter mes 40 ans, c'est désormais un carnet de mes voyages depuis 2009 : Polynésie, Ecosse, Londres, Chili et Île de Pâques, Los Angeles, Italie (Rome, Florence).
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14 août 2017

Retour à Vailima, le Mont Vaea

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, mercredi 02 août, sixième jour à Samoa.

Ce mercredi 2 août 2017 marquait le retour à la Villa Vailima, prolongé de la visite à la tombe de Robert Louis et Fanny Stevenson. C'était le second événement de ce voyage.

Je partais de la station de bus non loin de mon hôtel le Talofa Inn. J'avais demandé conseil auparavant auprès d'une samoanne pour trouver le bon bus : comme il n'y a pas d'horaires, il faut surveiller les bus, et repérer la destination sur la vitre à l'avant du bus. Et l'un des bus portait l'inscription bien en évidence "Robert Louis Stevenson museum". Le tarif est de 2 talas, et l'on ne paye que lorsque l'on est arrivé à destination. On fait arrêter le bus en tirant sur une corde qui active une sonnerie (ce qui est identique à Los Angeles), ce qui ne fut pas nécessaire pour moi, d'autres personnes descendant au même arrêt, mais je suis le seul à me diriger vers la Villa Vailima.

Pour se rendre au Musée Robert Louis Stevenson (la Villa Vailima), il suffit d'emprunter la Cross Island Street, et on arrive peu de temps après (en comparaison, le parcours peut se faire en 1h15 à pied). Cette fois-ci je prends le temps de couvrir de mon regard l'entrée du domaine avec sur le mur d'enceinte, l'inscription "Robert Louis Stevenson Museum", puis je traverse la route et commence à reprendre le chemin vers la Villa, à pied, et donc je profite du spectacle magnifique de l'allée extraordinairement fleurie et colorée.

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Deux visites pour un même lieu, ce n'est pas de trop lorsque l'on n'est pas sûr de retourner à une adresse de l'autre côté de la terre, et d'autant plus lorsque l'objet de la visite, c'est justement la visite de la demeure d'un écrivain aimé.

Après quelques pas, l'allée débouche sur la villa là-bas sur le fond de la clairière verdoyante. 

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Je profite pour revoir certaines pièces et certaines photographies, avec plus d'attention, dont celle représentant la Villa Vailima en 1890, donc contemporaine de l'écrivain écossais...

20170801_233506[1]

...avant de me lancer dans le "trail" vers la tombe de RL Stevenson. La journée est ensoleillée, comme elle l'a été jusque là. Il n'y aura que deux moments de pluie durant les 9 jours de mon séjour (le matin du jeudi 3 août, et le jour du départ, le dimanche 6 août).

Le chemin vers l'ascension du Mont Vaea vers la tombe de RLS commence tout près de la maison, sur son côté droit. Un panneau annonce l'accès.

20170801_234542[1][Côté droit de la maison, près du chemin vers la tombe de Robert Louis Stevenson]

20170801_234555[1][entrée du chemin, et panneau]

Voilà, c'est parti pour la randonnée, quelques mètres de chemin à travers la forêt au pied du Mont Vaea, avant d'arriver à la piscine naturelle de Stevenson, puis un pont et, au-delà, débute la véritable montée encore accessible, car un peu plus loin, un panneau nous propose deux possibilités pour monter vers la tombe, un chemin court et un chemin long plus ardu. Et là, çà va grimper de plus en plus raide sur une bonne partie du périple. Sur mon parcours quelques personnes font la traversée, dont un américain que je reverrai un peu plus haut, près de la tombe de RLS, et avec qui on va échanger autour de RLS et de ses écrits.

Quelques vues du parcours, appelé "la Route de la Gratitude" par les samoans en l'honneur de l'homme qui défendit leur cause et pour lequel ils avaient un énorme respect (et qu'ils appellaient "Tusitala", ou "le conteur d'histoires") :

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Et puis c'est l'arrivée (le parcours prévoit 45 minutes de parcours) : tout à fait en haut, on peut apercevoir la tombe, voilà c'est fait ! ("I did it like many others before me" ("Je l'ai fait comme beaucoup d'autres avant moi", [avant je peux le supposer], comme je le dirai au guide à l'entrée du musée quand je redescends de mon ascension).

20170802_014025[1]

C'est un moment particulièrement fort de mon voyage au Samoa en hommage à Robert Louis Stevenson que de me retrouver, après cette ascension, à cet endroit sur lequel il souhaitait être enterré. Je discute avec un américain (entre 60 et 70 ans) qui a tenu lui aussi à faire l'ascension, et avec lequel nous allons parler de Stevenson et de ses oeuvres ("Ceux de Falesa", par exemple), et de Fanny Stevenson qui repose aussi ici et dont la présence est signalée par ses initiales (F V D G S). Mon camarade du moment me quitte à la fin de notre conversation et entame la descente par un autre côté que celui qui nous a mené ici.

Je profite de rester ici un bon moment à méditer, à prendre conscience de l'instant exceptionnel que je vis, être au sommet de mon voeu comme au sommet du Mont Vaea si précieux aux yeux de RLS. Je regarde la tombe, et le paysage qui l'entoure au plus près et au-delà...

Je redescends au bout d'une heure. A l'issue de l'ascension, quelques derniers coups d'oeil vers la villa, les jardins, je m'imprègne des derniers souvenirs car je n'y reviendrai plus de mon séjour, et je repars. Je pense reprendre un bus pour le retour, mais, comme je n'ai qu'une heure 1/4 de marche à pied vers Apia, je décide ensuite de repartir à pied, puisque je n'éprouve aucune fatigue. Ce pays donne vraiment de l'énergie ! Au bout de quelques minutes, j'achète des boissons et des gâteaux dans une petite épicerie, comme il y en a en grand nombre tout au bord des routes. Je n'ai pas fait 10 pas qu'un véhicule m'accoste : la coïncidence veut que ce soit mon taxiteur-guide, accompagné de son jeune fils de retour de l'école, qui m'a aperçu et qui me propose de me reconduire à mon hôtel. 

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