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Vers Moorea

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Vers Moorea
  • Au départ, carnet de voyage en Polynésie (îles de Moorea, Tahiti et Bora-Bora), pour fêter mes 40 ans, c'est désormais un carnet de mes voyages depuis 2009 : Polynésie, Ecosse, Londres, Chili et Île de Pâques, Los Angeles, Italie (Rome, Florence).
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28 octobre 2018

Brownsville

Je viens de vivre un moment exceptionnel pour moi et pour de nombreux fans sans doute à travers le monde (preuve en est que j'ai rencontré des japonais venus visiter la ville sur les pas du film).

En effet, Il y a quelques heures j'étais à Brownsville, aussi connu pour y avoir été en 1985-1986, le lieu de tournage du film "Stand by me", l'un de mes films cultes fortement nostalgique. Et l'effet je l'ai eu en voyant déjà les montagnes au loin  (elle sont comme sur l'affiche du film) depuis le taxi en me rapprochant de la petite ville si délicieusement calme et mignonne. Et puis, ce fut le nom de la ville inscrit sur les panneaux, et l'entrée par le fameux pont que les 4 personnages empruntent lorsqu'ils reviennent de leur aventure à la fin du film, et le croisement où ils se quittent et où Vern trouve une pièce de monnaie sur le sol. J'ai tout parcouru, également le parc où se déroule le fameux concours de mangeurs de tartes.

Quelques photos :

Vues du pont par lequel les héros reviennent à Castle Rock :

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Entrée de la ville, avec le pont vert tout au fond :

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Vue d'une rue et d'un carrefour de Brownsville où mon taxi m'a laissé et repris près du musée de la ville :

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 Une reconstitution à Brownsville de la cabane dans l'arbre où les 4 personnages jouent aux cartes et decident de partir à la recherche du corps d'un garçon de leur âge. Une photo du film est affichée sur le côté :

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 Vue d'une rue de Brownsville.

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  L'arrière du "Blue Point" où Gordie s'amuse à tirer avec le pistolet du père de Chris, sans savoir qu'il est chargé :

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Vue de ville, comme du point de vue de Gordie dans le film quand il sort de la boutique au début du film :

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Gordie et Chris passent par la maison à colonnes blanches à la fin du film pour rejoindre la cabane avant de se quitter.

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***

Un site à  visiter pour s'immerger dans les principales scènes du film : http://www.matthieulamarque.fr/2015/03/sur-les-lieux-de-tournage-de-stand-by-me.html

 

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27 octobre 2018

De San Francisco à Portland

Me voilà aux Etats-Unis, et actuellement à Portland, pour essayer de me rendre à  Browsville, sur les traces du film ""Stand by me", d'après la nouvelle "Le corps" de Stephen King. J'ai pu pour l'instant tenir mon programme, soit, la visite de San Francisco, et ses fameuses rues très en pente et la traversée du Golden Gate pour aller visiter la forêt de séquoias géants à Muir Woods utilisée dans le film  d'Alfred Hitchcock : Sueurs froides" (Vertigo, en anglais).

Voici la première photo, devant le Golden Gate au fond.

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A suivre...

D'autres photos en vrac...

> Portland  :

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San Francisco :

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14 avril 2018

Voyage-hommage

Huit mois sont passés depuis la dernière publication et le retour des Samoa.

Les prochains voyages : c'est d'abord entre le 16 et le 21 avril prochain, entre les Pays-Bas et la Pologne. Le premier séjour me conduira à Amsterdam, et le second à Cracovie et Auschwitz.

29 août 2017

Plage et bronzette, au revoir à Lalomanu

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, samedi 05 août, neuvième et avant-dernier jour à Samoa

Retour à Lalomanu

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Avant-dernier jour aux Samoa. Samedi 29 juillet, une semaine auparavant, je faisais mes premières découvertes de la capitale, Apia. Je me suis bien habitué au rythme (langue, sommeil...). Je ne pouvais pas quitter la terre samoanne sans profiter pleinement du Pacifique et donc de la plage paradisiaque de Lalomanu. Ce samedi, mon vrai dernier jour de visite allait être une journée plage. Afin de ne pas risquer de me faire faucher des objets auxquels je tenais, pendant la baignade (dont le passeport que je laissais à l'hôtel), j'emportais le strict minimum dans mon sac à dos : essentiellement ma carte bancaire, un peu d'espèces, une boisson et une crème solaire.

Je me suis donc rendu à la station de bus près de chez moi, j'ai évité le bus avec le chauffeur peu aimable de la dernière fois. J'ai pris un second avec cette fois-ci un chauffeur trés aimable. Mieux installé cette fois-ci, sur la partie gauche du bus, préparé à l'arrêt prochain près d'un supermarché, j'étais bien prêt à "affronter" les 3 heures du parcours. Dans le bus, sur les sièges devant moi, étaient installé un couple de touristes occidentaux qui - comme moi dans le précédent déplacement à bus vers Lalomanu - n'avait visiblement pas été prévenus de l'arrêt au magasin, au cours du voyage. Des passagers leur donnent des explications.

Arrivée à Lalomanu, vers les 13h. Le soleil est éclatant. Le couple est visiblement attendu au restaurant. Je pars de mon côté, vers la plage. Je pose mes affaires sur un fale installé à quelques mètres du bord et j'entre progressivement dans les eaux pacifiques. Après quelques brassées suivies d'une longue pause bronzage, tandis que la plage et les eaux sont encore très peu occupées, je m'éloigne et longe le bord de mer, les pieds dans le sable. Tout le long, des palmiers m'accompagnent, et après 10 minutes j'arrive à une barrière naturelle de rochers volcaniques d'un noir profond, qui s'étendent de la plage jusqu'au début des eaux. Je ne peux plus progresser. Je profite de cet instant en montant sur les rochers et contemplant le fracas des vagues océaniques juste au-dessous de moi. Je sais que c'est la dernière fois, avant mon retour en France, le lendemain, que je peux profiter du spectacle et de ces moments. Je fixe donc ces images et ces sons dans ma mémoire.

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Au retour de ma pause aux rochers noirs, je croise, sur la plage, un jeune samoan que je salue et avec qui je discute (je lui parle de mon séjour aux Samoa), il est en train de pêcher (je lui demande le nom des poissons qu'il trouve), il est accompagné d'un autre jeune homme qui, lui, est dans les eaux à quelques mètres. Il m'explique que c'est son frère.

Je les quitte et repars en espérant pouvoir trouver quelqu'un pour me ramener à Apia. Il est plus de 15h00. Une chance, une coïncidence. J'aperçois un bus garé près d'un falé. Et finalement, c'est un private bus (un bus privé) qu'ont loué des étudiants avec leurs enseignants et accompagnateurs. Ils partent dans une poignée de minutes. Une fois donnés 20 talas au professeur qui m'a été désigné comme le responsable, un des accompagnateurs m'invite à m'installer dans le bus. Au cours du périple de retour, cet accompagnateur va vouloir en connaître un peu plus sur mon séjour, et notamment quel est le tarif de mon hôtel. C'est à lui que, après avoir précisé que j'étais enseignant, je dis que "A teacher is always a student" ("Un enseignant est toujours un étudiant").

Vers la fin du parcours, on dépose au fur et à mesure les passagers, il ne reste plus grand monde dans le bus à l'approche du but. Après que le professeur responsable m'ait demandé le nom de mon hôtel, je lui indique également la rue (Vaea Street), c'est sous la pluie que l'on me laisse à plusieurs rues du centre d'Apia, et que le car poursuit sa route. Je suis familier des lieux désormais : je reconnais la route, je ne suis pas trés loin du musée de Samoa que j'ai visité la veille. J'arrive à l'hôtel quelques minutes plus tard.

21 août 2017

Visites : patrimoine et histoire

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, vendredi 04 août, huitième jour à Samoa

Eléments du patrimoine et de l'histoire des Samoa

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[Eglise Immaculée Conception]

 La journée du jeudi 3 août fut la plus mémorable de toutes en intensité (comparable à la première vision de la Villa Vailima) : celle où j'ai pu m'approcher de la tombe de RL Stevenson, après une belle ascension du Mont Vaea, cher à l'auteur écossais. C'était vraiment là le sens même de mon voyage aux Samoa : traverser le monde après des heures de vol pour rendre hommage à l'auteur que j'admire depuis maintenant plus d'un an.

Cette nouvelle journée à Samoa, vendredi 4 août, j'ai décidé de la consacrer à des visites liées au patrimoine et à l'histoire : d'une part, celle de l'Eglise de l'Immaculée Conception,20170804_105948[1]

un magnifique monument qu'il faut vraiment prendre le temps de découvrir lors d'un séjour à Apia (pour la qualité et la beauté de son architecture externe et intérieure, ses décors, son espace, et sa fraîcheur par ce temps continûment chaud et humide (un excellent moment de repos), et d'autre part, la visite du musée de Samoa à Apia. 

L'Eglise de l'Immaculé Conception20170729_031628[1]on ne peut pas la manquer lorsqu'on séjourne à Apia, élancée, massive et blanche. Après y être passé quelques minutes, quelques jours auparavant, je vais m'y reposer de la chaleur au moins une heure, pour profiter de mes dernières heures de visites à Samoa, puisque le samedi sera voué à la baignade-bronzette à Lalomanu, et le dimanche, dernier jour, étant pluvieux, sera la bonne occasion de poursuivre la lecture du livre d'Alex Capus, et l'écriture du blog, à l'abri de la terrasse.

Le musée de Samoa à Apia 

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présente l'histoire, les traditions et la culture samoanne (objets traditionnels, maquettes, photos, vidéo). Stevenson y est évidemment présent.

20170804_122218[1]Comme l'indique la légende, Stevenson accueille à Vailima des amis, et un groupe de marins du navire HMS Tauranga.

+ de photos dans l'album photos n°7 (église et musée)

 

 

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16 août 2017

A la découverte de la plage de Lalomanu, 2e partie

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, jeudi 03 août, septième jour à Samoa

Suite du précédent message (lire en dessous, ou ICI).

Après un arrêt dans un supermarché, nous reprenons donc la route et cette fois-ci sans arrêt important. Malgré l'inconfort vite oublié grâce au spectacle du paysage qui défile dehors et la musique diffusée dans les hauts-parleurs du bus. Une bonne partie longe la côte où les vagues viennent se heurter en écume contre les rochers. Nous entrons aussi parfois plus à l'intérieur des terres et là ce sont les hautes montagnes verdoyantes qui dominent le paysage.

Nous traversons un certain nombre de villages. Peut-être au bout de deux heures, nous arrivons au village de Lalomanu. Quelques petits instants auparavant, je me renseigne auprès d'une jeune fille sur le siège devant moi, pour savoir si la plage est le terminus et s'il y a un bus retour. Réponses : OUI à la première question, NON à la seconde (non, ce soir il n'y a plus de bus pour retourner à Apia). Il faudra donc que je trouve un taxi, s'il y en a un, à un endroit si éloigné de la capitale et en fin de journée. Préoccupé par cette pensée, je descends et oubli de régler le chauffeur alors que j'avais bien veillé dès le départ du voyage à préparer les 10 talas. Un jeune homme dans le bus me le rappelle en faisant le signe - qui semble international - de frotter l"un contre l'autre le pouce avec l'index et le majeur, signifiant "argent". Mais un peu "d'aventure" çà ne fait pas de mal, on verra plus tard... Pour l'instant, pas de taxi à l'horizon...

Je règle et je descends, je fais quelques mètres, et me retrouve sur la plage. Une plage de sable blanc, et tout le long, des abris construits selon le genre "fale" (maisons typiques ouvertes samoannes), pour se poser et laisser ses affaires. Il ne reste plus qu'à admirer l'un des plus belles plages du monde. La baignade sera pour plus tard, une journée où le départ sera plus tôt. Peu de monde sur la plage. 

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Après un instant paisible sur cette plage qui mérite ses louanges, je pense au retour, alors qu'il est autour de 17 heures et que le soleil se couche assez tôt en cette saison d'hiver austral. Je ne vois pas un taxi à l'horizon. C'est alors que je me fais accoster par un samoan d'une soixantaine d'années qui me demande ce que je cherche, je lui parle de ma recherche d'un taxi pour revenir à Apia. Il propose de m'accompagner moyennant un petit financement... soit finallement "one hundred and twenty talas" (120 talas, donc environ 40 euros), vu la distance, et même si ce n'est pas un taxi, je trouve le prix raisonnable, et puis, il faut bien que je revienne à l'hôtel. Donc OK pour 120 talas ! 

C'est donc parti pour environ 2 heures de route. Je donne mon prénom, mais comme je me suis rendu compte (à l'église notamment, lors de mon premier jour de visite à Apia), que mon prénom est difficile à prononcer pour les anglophones, je leur dis de m'appeller "John" (comme dans l'église). Dans la conversation, j'explique que je viens de France, le chauffeur est accompagné de sa fille (d'une vingtaine d'années) trés joyeuse, rigolant tout le long du trajet. Elle veut connaître le français et donc tout le long je vais lui traduire un certain nombre de mots et expressions. Je revois les paysages de l'aller - et notamment les côtes et les vagues, qui apparaissent, à ce moment là de la journée, tandis que le soleil a décliné - sous de nouvelles couleurs de fin de journée. Retour dans mon quartier d'Apia, la nuit, je retire l'argent au distributeur et donne l'argent à mon taxi improvisé. Je rentre enfin à l'hôtel.

A suivre : vendredi 4 août, visites du musée de Samoa et de l'église de l'Immaculé Conception.

-o-

LECTURES :

C'est aussi pendant toute cette semaine que je vais terminer la lecture de l'excellent "Maître de Ballantrae" (l'histoire de la haine de deux frères nobles écossais et ennemis, au XVIIIe siècle) de Robert Louis Stevenson, et poursuivre en même temps la lecture du délicieux livre de Alex Capus, consacré à Robert Louis Stevenson : "Voyageur sous les étoiles" (la théorie de l'auteur étant que Robert Louis Stevenson aurait réellement trouvé un trésor ce qui expliquerait son installation définitive du jour au lendemain aux Samoa, et l'achat de la propriété de Vailima. Ouvrage extrêmement frais et passionnant, notamment pour le travail documenté sur Robert Louis Stevenson et le contexte historique autour de l'Île "Cocos" et des chasses au trésor).

15 août 2017

A la découverte de la plage de Lalomanu

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, jeudi 03 août, septième jour à Samoa.

Après la visite marquante du mercredi 2 août au sommet du Mont Vaea qui abrite la tombe de Robert Louis et Fanny Stevenson, je prévois d'aller découvrir, la plage dite l'une des plages les plus belles du monde : Lalomanu beach. Elle se situe dans la partie est à l'autre bout de l'île, à au moins deux heures en voiture...

20170803_173839[1][Plage de Lalomanu, vers 17h00]

Mais en bus, c'est une autre affaire.

La journée commence "mal", le premier jour où je décide d'aller à la plage, il se met à pleuvoir (ce fut la seule matinée où il a plu avec celle du jour du retour, donc çà va). La matinée sera donc consacrée à l'écriture en attendant que çà se calme.

L'après-midi, le temps se calme. Je quitte donc l'hôtel, me badigeonne de crème solaire, comme tous les matins avant d'affronter le soleil tropical. Je me dirige vers la station de bus, je me renseigne au bus susceptible de me conduire à la plage. La veille, une personne m'avait précisé que les bus pour Lalomanu partent d'un peu plus loin dans la station. Je repère la mention "Lalomanu" sur la vitre du bus, j'interroge le chauffeur, qui non seulement ne comprend pas ce que je dis - pourtant je demande juste le tarif : "how much is it to Lalomanu ? / The price ?", mais je me rends compte trés vite aussi qu'il a un caractère assez froid. Une maman avec son bébé comprend ce que je demande et m'indique "10 talas".

Je monte, le bus est déjà plein et on m'indique une place au fond. je trouve une place sur la gauche, l'assise est tout en bois comme le dossier, donc trés inconfortable pour faire une longue route : en France, à côté, nous vivons dans le luxe. Le plafond étant trés bas, je me trouve dans une position légèrement recourbée, j'arrive à trouver une position idéale, dans laquelle mon dos n'est pas appuyée et je m'accroche au dossier de devant ! J'attends le départ qui ne viendra qu'au moins une heure après. Je ne pense même pas au retour à Apia. J'ai eu le temps de réfléchir si je reste ou si je pars, et finalement j'y suis, et je veux faire l'expérience du bus comme les samoans qui le prennent quotidiennement. Les fenêtres sont ouvertes ce qui permet au peu d'air de passer (il passera mieux et sera vivifiant au cours du "voyage" vers Lalomanu). 

De temps en temps des petits marchands ambulants à pied font le tour des bus, et nous interpellent pour nous proposer boissons et nourriture que certains achètent. Au bout d'un moment interminable, le bus démarre et il s'est bien rempli, même au fond pas une place de libre. On ressent bien les inégalités de la chaussée à chaque soubresaut du bus un peu poussif, mais il faut que nos habitudes de confort "bourgeois" s'efface devant les nouveautés et l'imprégnation de l'ambiance.

Je pensais que nous étions définitivement sur la route d'une des plus belles plage du monde, mais quelle surprise au bout d'une petite demi-heure, ou même moins : le bus s'arrête au bord de la route. Je vois pratiquement la totalité du bus descendre et se dirigeait vers un bâtiment de l'autre côté de la route. Je vais comprendre qu'il s'agit d'un supermarché dans lequel vont s'approvisionner les passagers du bus. Après 45 minutes ou peut-être une heure, tout le monde est revenu, les bras chargés de provisions, qu'ils font passer la plupart du temps par les petites fenêtres. Le bus repart...

A suivre...

14 août 2017

Retour à Vailima, le Mont Vaea

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, mercredi 02 août, sixième jour à Samoa.

Ce mercredi 2 août 2017 marquait le retour à la Villa Vailima, prolongé de la visite à la tombe de Robert Louis et Fanny Stevenson. C'était le second événement de ce voyage.

Je partais de la station de bus non loin de mon hôtel le Talofa Inn. J'avais demandé conseil auparavant auprès d'une samoanne pour trouver le bon bus : comme il n'y a pas d'horaires, il faut surveiller les bus, et repérer la destination sur la vitre à l'avant du bus. Et l'un des bus portait l'inscription bien en évidence "Robert Louis Stevenson museum". Le tarif est de 2 talas, et l'on ne paye que lorsque l'on est arrivé à destination. On fait arrêter le bus en tirant sur une corde qui active une sonnerie (ce qui est identique à Los Angeles), ce qui ne fut pas nécessaire pour moi, d'autres personnes descendant au même arrêt, mais je suis le seul à me diriger vers la Villa Vailima.

Pour se rendre au Musée Robert Louis Stevenson (la Villa Vailima), il suffit d'emprunter la Cross Island Street, et on arrive peu de temps après (en comparaison, le parcours peut se faire en 1h15 à pied). Cette fois-ci je prends le temps de couvrir de mon regard l'entrée du domaine avec sur le mur d'enceinte, l'inscription "Robert Louis Stevenson Museum", puis je traverse la route et commence à reprendre le chemin vers la Villa, à pied, et donc je profite du spectacle magnifique de l'allée extraordinairement fleurie et colorée.

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Deux visites pour un même lieu, ce n'est pas de trop lorsque l'on n'est pas sûr de retourner à une adresse de l'autre côté de la terre, et d'autant plus lorsque l'objet de la visite, c'est justement la visite de la demeure d'un écrivain aimé.

Après quelques pas, l'allée débouche sur la villa là-bas sur le fond de la clairière verdoyante. 

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Je profite pour revoir certaines pièces et certaines photographies, avec plus d'attention, dont celle représentant la Villa Vailima en 1890, donc contemporaine de l'écrivain écossais...

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...avant de me lancer dans le "trail" vers la tombe de RL Stevenson. La journée est ensoleillée, comme elle l'a été jusque là. Il n'y aura que deux moments de pluie durant les 9 jours de mon séjour (le matin du jeudi 3 août, et le jour du départ, le dimanche 6 août).

Le chemin vers l'ascension du Mont Vaea vers la tombe de RLS commence tout près de la maison, sur son côté droit. Un panneau annonce l'accès.

20170801_234542[1][Côté droit de la maison, près du chemin vers la tombe de Robert Louis Stevenson]

20170801_234555[1][entrée du chemin, et panneau]

Voilà, c'est parti pour la randonnée, quelques mètres de chemin à travers la forêt au pied du Mont Vaea, avant d'arriver à la piscine naturelle de Stevenson, puis un pont et, au-delà, débute la véritable montée encore accessible, car un peu plus loin, un panneau nous propose deux possibilités pour monter vers la tombe, un chemin court et un chemin long plus ardu. Et là, çà va grimper de plus en plus raide sur une bonne partie du périple. Sur mon parcours quelques personnes font la traversée, dont un américain que je reverrai un peu plus haut, près de la tombe de RLS, et avec qui on va échanger autour de RLS et de ses écrits.

Quelques vues du parcours, appelé "la Route de la Gratitude" par les samoans en l'honneur de l'homme qui défendit leur cause et pour lequel ils avaient un énorme respect (et qu'ils appellaient "Tusitala", ou "le conteur d'histoires") :

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Et puis c'est l'arrivée (le parcours prévoit 45 minutes de parcours) : tout à fait en haut, on peut apercevoir la tombe, voilà c'est fait ! ("I did it like many others before me" ("Je l'ai fait comme beaucoup d'autres avant moi", [avant je peux le supposer], comme je le dirai au guide à l'entrée du musée quand je redescends de mon ascension).

20170802_014025[1]

C'est un moment particulièrement fort de mon voyage au Samoa en hommage à Robert Louis Stevenson que de me retrouver, après cette ascension, à cet endroit sur lequel il souhaitait être enterré. Je discute avec un américain (entre 60 et 70 ans) qui a tenu lui aussi à faire l'ascension, et avec lequel nous allons parler de Stevenson et de ses oeuvres ("Ceux de Falesa", par exemple), et de Fanny Stevenson qui repose aussi ici et dont la présence est signalée par ses initiales (F V D G S). Mon camarade du moment me quitte à la fin de notre conversation et entame la descente par un autre côté que celui qui nous a mené ici.

Je profite de rester ici un bon moment à méditer, à prendre conscience de l'instant exceptionnel que je vis, être au sommet de mon voeu comme au sommet du Mont Vaea si précieux aux yeux de RLS. Je regarde la tombe, et le paysage qui l'entoure au plus près et au-delà...

Je redescends au bout d'une heure. A l'issue de l'ascension, quelques derniers coups d'oeil vers la villa, les jardins, je m'imprègne des derniers souvenirs car je n'y reviendrai plus de mon séjour, et je repars. Je pense reprendre un bus pour le retour, mais, comme je n'ai qu'une heure 1/4 de marche à pied vers Apia, je décide ensuite de repartir à pied, puisque je n'éprouve aucune fatigue. Ce pays donne vraiment de l'énergie ! Au bout de quelques minutes, j'achète des boissons et des gâteaux dans une petite épicerie, comme il y en a en grand nombre tout au bord des routes. Je n'ai pas fait 10 pas qu'un véhicule m'accoste : la coïncidence veut que ce soit mon taxiteur-guide, accompagné de son jeune fils de retour de l'école, qui m'a aperçu et qui me propose de me reconduire à mon hôtel. 

11 août 2017

Retour en France / Suite carnet de bord, mardi 01/08/2017

Parti de Apia dimanche 6 août, 21h15, repassant par Auckland, puis transitant pour la première fois par Houston, j'arrivais à Paris Charles de Gaulle vers 8h15, le 8 août. Il ne restait plus qu'à prendre le train Paris-Béziers pour retrouver enfin mes "terres". C'est donc depuis la France (l'Hérault) que je poursuis l'écriture de ce carnet de bord de mon voyage aux Samoa et à Apia.

 

Avant de reprendre mon carnet de bord aux Samoa, quelques parenthèses sur le retour 

1ère parenthèse : Monterey.

En m'arrêtant à Houston, une nouvelle coïncidence de mon voyage, une sorte de clin d'oeil : la porte d'embarquement du vol Air France que j'allais prendre dans quelques minutes (pour me conduire à Paris 8 heures plus tard), pendant ce retour, jouxtait celle qui menait vers le vol pour Monterey. Ce nom, pour les amateurs et connaisseurs de Robert Louis Stevenson n'est pas négligeable, et peut-être puis-je voir ce clin d'oeil comme un appel vers le projet d'un futur séjour sur les pas de Stevenson... 

2nde parenthèse : Films vus pendant le vol de retour Houston-Paris :

J'ai pu voir pendant le vol entre Houston et Paris trois films formidables très différentes les uns des autres et que je conseille, il s'agit de "Mes vies de chien" ("A dog's purpose"), "5 to 7", "8 days a week". Le premier est un fiction familiale avec une fin extrêmement émouvante, autour des "vies" d'un chien qui vit des réincarnations successives dans la peau de différents chiens ; c'est un film de Ron Howard. Le second est une comédie romantique attachante, originale et pleine d'humour (notamment le couple des parents de l'écrivain en herbe), qui décrit l'amour d'un jeune écrivain en devenir, pour une femme plus âgée, mariée avec des enfants, et qui doit lutter contre sa morale. Le troisième est un formidable documentaire sur les années cruciales des Beatles, des débuts jusqu'au dernier concert, suite auquel ils décident de ne plus produire que des disques ; le films se termine sur le concert qu'ils donnèrent sur les toits des studios d'Abbey Road.

3ème parenthèse : décalage horaire

Les effets du décalage horaire se font ressentir : hier, dormi à peu près 12h (couché à 17h, réveillé à 2h00, puis, rendormi de 4h15 à 7h00 environ), et entre 2h00, poursuite de la lecture du livre de Alex Capus : "Voyageur sous les étoiles" (sur Stevenson).

-o-

Les parenthèses sont fermées ; maintenant, suite du séjour aux Samoa, mardi 01 août :

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, mardi 1er août, cinquième jour à Samoa.

Lundi, c'était la visite à la Villa Vailima (lire précédent post), et mardi fut consacré à la découverte des traditions culturelles, culinaires et artisanales.

Ce mardi 1er août, du matin jusqu'à vers 13h-14h, sur les conseils de mon taxiteur, je me suis rendu dans le village derrière l'office du tourisme (tourism information), non loin de "ma" rue. Les intervenants nous ont fait participé à la fabrication de paniers tressés à partir de branches de palmier (qui allaient contenir les plats proposés à la fin des animations), et de couronnes.

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[travail sur feuille de palmier]

A travers divers ateliers, ils nous ont fait connaître : la préparation des repas avec la cuisson à l'étouffée,

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[préparation plats, cuisson à l'étouffée]

l'extraction du lait de coco après avoir fendu la noix de coco avec un seul coup de pierre (entre les deux yeux, puisque la noix dessine deux yeux et une bouche sur un des bouts), la fabrication artisanale d'objets (plats, tissus végétaux,...),

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[préparation d'un tissu végétal, en vue de peintures à la main]

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[peinture sur tissu]

tout cela clôturé par le repas, des danses et chants par les artistes samoans, et un atelier de tatouage selon la tradition ancienne...

A suivre : mercredi 2 août, retour à la Villa Vailima, visite de la tombe de Robert Louis et de Fanny Stevenson...

6 août 2017

Chez Stevenson

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, lundi 31 juillet, quatrième jour à Samoa.

Donc le premier et seul lundi que j'allais passer à Samoa, débutait la semaine par LA Rencontre. Pour ce circuit, dont faisait partie la visite de Vailima, Fiti vint me chercher vers les 9h00, à  l'hôtel, et habitué à faire les tours de l'île, il allait me montrer en prenant le temps nécessaire, les immanquables : un premier point de vue élevé vers l'océan :

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Puis, c'est sur la route centrale qui traverse l'île du nord au sud et qui passe devant la Villa Vailima, que j'allais admirer différentes waterfalls, ou cascades (visites payantes de 5 à 10 talas, puisque nous sommes sur des terres privées), piscines naturelles, trous d'eau, et rivières, et les premières plages de sables blancs et de cocotiers :

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Puis, dès le début du circuit, sans être prévenu, ce qui rendit l'événement d'autant plus grand, puisque je ne m'attendais nullement à voir, là, au bord de cette route, la propriété de l'écrivain, dont je vis indiquée le nom sur la clôture d'entrée,

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puis nous pénétrames rapidement par l'allée magnifiquement bordée de plantes,

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Mais toujours pas de maison, jusqu'à ce que, après une progression de la voiture, là-bas au loin, insérée au fond d'une clairière, LA Villa ! [Tandis que, au moment où j'écris, sous la véranda au 1er etage de mon hotel, vers14h15, des trombes d'eau tombent de tous côtés et apportent cette fraîcheur si régénérante]. Donc, la villa, première fois  (puisqu'il y aura un retour)...

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20170730_224956Cette première fois mon coeur et mon esprit furent comme enserrés de bonheur, c'est ce même effet des premières fois,  qui ne peut sans doute pas être reproduit dans les mêmes proportions la seconde fois. Les sensations intenses éprouvées sont sans doute liées au fait que notre esprit, notre mémoire n'ont pas d'autres repères qu'une reproduction, une image en deux dimensions, même tant de fois regardée, et là, soudain, nous essayons de réaliser,  et nous réalisons avec un bonheur qui s'intensifie, que la réalité est bien là, tout est réuni,  dans l'espace et le temps, notre corps et notre esprit. C'est aussi sans doute lié au caractère si intense également du moment présent, qui crée comme une rupture avec le passé et le présent, une rupture de la continuité.

Toutes les premieres fois vont se succéder, premiers pas dans le jardin, puis sur la véranda, les différents espaces de la maison...

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La première partie de mon "tribute to" hommage à Stevenson était réalisée, il me restait maintenant à gravir la montagne qu'il aimait tant et sur laquelle il avait souhaité être enterré : le Mont Vaea.

A venir (autres commentaires): visite du "village" et présentation des traditions et de l'art samoan : cuisson des aliments à l'étouffée, fabrications artisanales, cérémonie du ava,  danses, repas traditionnel (avec taro, et bananes cuites), randonnée à travers la forêt sur le Mont Vaea vers la tombe de Robert Louis Stevenson, visite tardive de la plage de Lalomanu après 3 heures chaotiques dans un bus avec les sièges et le dossier en bois, visite du musée de Samoa, et de l'église de l'Immaculée Conception, retour à Vailima, retour à Lalomanu pour baignade...

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Alors que ce moment d'écriture, ce dimanche 6 août, sera le dernier en direct de Apia, puisque dans quelques heures (21h15, heure d'Apia, donc 10h15 heure française), je vais laisser loin derrière moi, ce pays et la maison de Stevenson, pour reprendre l'avion pour le trajet retour vers la France.

Les commentaires qui suivront se feront depuis la France.

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