Matinée à l'église, ou John and Daniel

JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA, samedi 29 juillet, second jour à Samoa.

Pendant la cérémonie (lire texte précédent : Première sortie), qui dura toute la matinée (j'aurais trouvé inconvenant d'écourter ma présence, d'autant que je ne pouvais pas passer inaperçu, on verra plus loin pourquoi), jusqu'au lunch (vers13h), divers intervenants, puis le pasteur, proposaient des textes de la Bible et en faisaient le commentaire, passant des textes de la Genèse, de Mathieu, aux Psaumes, et toujours en samoan, de temps en temps des parties étaient chantées, et puisqu'elles étaient projetées comme pour un karaoké, je pouvais tenter d'accompagner l'assemblée qui les chantait.

Au cours de cette cérémonie, que je n'avais jamais connu aussi longue, au cours de toute ma vie,  mon prénom m'a été demandé par le pasteur, et des textes liés à une partie de mon prénom ont été lus : ceux de John (Jean) ! Preuve s'il en est de  l'hospitalité samoanne. Je ne pouvais donc pas me faire tout petit et me faire oublier. Et curieuse coïncidence (qui ne fut pas la première que je connue ici aux Samoa), le second texte dont je voyais s'afficher le titre sur le mur en face par le vidéoprojecteur, juste au-dessous de John, c'était celui de Daniel... le prénom de mon frère ! Je m'empressais de l'indiquer à mes compagnons du moment. Alors que je suis très loin d'être mystique, je constatais simplement qu'à des milliers de kilomètres, nos deux prénoms avaient été "miraculeusement" accolés, parmi tous les prénoms cités dans la Bible.

 [Photo : église dans laquelle j'ai assisté à  la cérémonie la plus longue de ma vie. Elle est située à  quelques mètres de mon hôtel]

A la fin de la cérémonie, l'un de mes accompagnateurs m'invita à un lunch avec toute la famille. Je me retouvais avec une cinquantaine de personnes dans une salle attenante à l'église, où l'on me proposa un repas que mon estomac avait bien du mal à accueillir, non du fait de la qualité mais plutôt du double fait de la quantité et de l'heure, en France à cette heure là, je dormirais (puisqu'en France il était 11h de moins, soit 2 heures du matin ! J'étais comme un prince qui se serait assis sur sa couronne.

Très honoré par l'invitation, je remerciais mes voisins et convives et accompagnateurs principaux, et désolé de ne pouvoir terminer ce repas plus riche que je ne pouvais le supporter, à  peine un jour après mon arrivée au Samoa, je quittais l'église pour poursuivre ma découverte de la ville.

A suivre... comment j'allais rencontrer mon futur taxiteur-guide qui, autre coïncidence, aimait la langue française et l'avait étudié quelques semaines.  Il allait me proposer une visite guidée d'une partie de l'île, et evidemment me conduire à la Villa Vailima, raison centrale de mon "petit déplacement" aux Samoa.

Comments

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En effet heureusement que ton guide a un surnom !!

jolies photos, jolis monuments