Les premiers jours, compléments
JOURNAL DE BORD PARIS SAMOA
A peine arrivé aux Samoa, il faut s'habituer à payer en tala, ou dollar samoan, la monnaie samoanne, et en même temps avoir la tête dans la conversion. Simple : pour avoir le prix en euros, il suffit de diviser la somme en tala par trois. Par exemple un Mc chicken avec frites et boisson, c'est 14 talas, donc environ 5 euros.
Après cette explication économique, je disais auparavant qu'il fallait s'habituer à payer en tala, car les premières dépenses sur place furent pour le taxi, la airport shuttle (40 talas, je vous laisse faire la conversion maintenant que vous avez bien suivi la leçon), qui me conduisit comme le nom l'indique de l'aéroport à l'hôtel. Nous roulons à gauche, le pays ayant adopté ce mode de conduite. Il fait nuit, les premières decouvertes se feront demain, samedi 29 juillet.
En résumé, à l'hôtel j'arrive vers les 22h30, premiers contacts avec le staff, une charmante samoanne que je comprends tant bien que mal, avec mon anglais qui doit se dérouiller. Elle me présente ma chambre (la n°6, voir les deux photos ci-dessous), avec clim et ventilo au plafond, un petit placard de rangement, et ma salle d'eau personnelle à côté de ma chambre.
Une fois installé, elle m'apportera dans un instant une bouteille d'eau offerte le premier jour d'arrivée, ensuite ce sera 2,50 talas si l'on veut acheterune bouteille à l'hôtel. La bouteille d'eau a une forme plutôt particulière qui se rapproche plus, avec son bouchon bleu en cône et son étroitesse, à un biberon (voir photo, pour les curieux ; si je vous ennuie avec mes détails il faut me le dire, hein, 😊) ; elle s'avèrera être la forme habituelle des bouteilles d'eau minerale aux Samoa.
La dame me donne en même temps une petite enveloppe carré blanche avec une inscription dessus à laquelle je ne prête pas attention tout de suite (Je pensais qu'elle était au courant de mon anniversaire prochain 😆), et qui en fait contient 9 tickets avec des codes me permettant d'aller sur Internet (100 MB de connexion par jour). Les 100 MB offerts seront vite insuffisants, et dans les jours suivants j'achèterai des tickets à 500 MB pour 15 talas. Nous règlerons l'administration lendemain. Bonne nuit ! Il faut récupérer des 26 heures et quelques de vols entre Paris, Hong Kong, Auckland et Apia.
Le lendemain, samedi 29 juillet, 8h00, c'est l'heure du petit déjeûner, qui est servi entre 8h et 10h. Je prends mon premier breakfast, compris dans le tarif de l'hôtel B&B Talofin inn. Autour du thé avec un nuage de lait, des fruits exotiques (banane, papaye...), et une brioche, le partage avec les autres convives sera cosmopolite puisque je serai entouré d'un australien, d'un américain des States qui me conseillera de visiter Bangkok, et un canadien parlant aussi bien anglais que français et qui travaille dans l'informatique.
Une fois l'administration réglée, je suis prêt à "affronter" Apia...
Prochainement : des taxis et des églises, le jour où jai assisté à ma première messe en samoan, mes premiers pas dans la ville, mon premier MC Donald samoan (dans lequel la vendeuse s'évertuait à me demander "medium" ou "large" pour mon soda avant que, au bout d'un moment, je ne comprenne le sens, à travers un anglais teinté du bel accent samoan que je ne captais pas encore) ; un taxiteur-guide exceptionnel ; l'émotion à la villa Vailima, musée Stevenson ; les piscines naturelles ; les chutes d'eau, les waterfalls ; les panoramas exceptionnels ; les traditions ; l'ascension au Mont Vaea sur lequel reposent Robert Louis et Fanny Stevenson.
Fiti, le taxiteur sympa qui m'a fait visiter une partie de l'île, avec qui nous avons pu échanger une même philosophie de la vie, et qui aime écrire également. Il a émaillé la conversation de quelques explications sur l'histoire de l'île, notammment après Stevenson. C'est lui qui m'a conduit à la Villa Vailima, la maison de R L Stevenson, et près de superbes cascades (ou waterfalls), et de piscine naturelles. A la fin du tour qui a duré au moins 6h, nous avons partagé un repas dans un restaurant pres de chez moi : poulet, riz, champignons, et citronnade.
La Villa Vailima, la maison où vécut Stevenson de 1890 jusqu'à sa mort, en décembre 1894.
Une vue de l'intérieur de la maison, la grande salle à manger, avec une statuette de l'écrivain.
Cotes samoannes
Une magnifique église à Apia, parmi tant d'autres.
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A suivre...