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  • Au départ, carnet de voyage en Polynésie (îles de Moorea, Tahiti et Bora-Bora), pour fêter mes 40 ans, c'est désormais un carnet de mes voyages depuis 2009 : Polynésie, Ecosse, Londres, Chili et Île de Pâques, Los Angeles, Italie (Rome, Florence).
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22 août 2014

Rapa Nui, enfin !

Cécile, le Chili, Rapa Nui, enfin OUI !

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> 6 AOÛT 2014 : LEZIGNAN-LA-CEBE-PARIS

45 ans depuis 6 jours. Soit respectivement 4 et 5 ans après le premier grand éloignement de ma vie vers le Pacifique. C'est pas si mal d'avoir quarante et quelques années (en pensant à la chanson de Daniel Lévi)

Et d'abord, après plus de trois heures d'ID-TGV, entre Montpellier et Paris, une première halte à Paris, la veille du départ, quartier chinois, XIIIe, Hôtel Tolbiac. Tolbiac c'est désormais, mon quartier familier.

Tout est prêt, sac de cabine et valise de soute, prêts à m'accompagner à 18600 kms de chez moi. Largement de temps jusqu'au soir d'acheter les dernières petites choses pour le voyage et le séjour, non loin de là au casino près du métro Tolbiac, pour moi ou une part très chère de ma famille qui m'attend trés loin.

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. vue depuis la chambre Hotel Tolbiac .

 

7 et 8 AOÛT 2014 : PARIS-BOSTON-MIAMI-SANTIAGO

Le lendemain matin, 7 août, départ pour l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, navette bus Air France, en bas de la Gare de Lyon

Gagnez du temps en achetant votre ticket et en les imprimant sur le site officiel : http://www.lescarsairfrance.com/fr/les-navettes-roissy-cdg.html ; vous pouvez aussi l'acheter dans le bus en espèces ou par carte bancaire ; vous pouvez aussi prendre un autre transport : le RER).

Une pluie diluvienne sous l'abri-bus en attendant la navette en retard, jamais vu autant de pluie s'abattre si fort ; heureusement mon séjour n'est pas parisien. Le groupe qui attend la navette peut enfin entrer dans le bus. Une heure après, l'aéroport Charles de Gaulle, arrêts aux terminaux, le mien c'est le terminal 2C. 

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Décomposition des vols :

- Vol 1 Paris-Boston (France-USA), avec la compagnie American Airlines (AA 147), à 13h25 (heure France. Enregistrement des bagages, contrôle de sécurité, et attente devant la porte d'embarquement), vol et arrivée 15h30 à Boston (heure USA) ;

- Vol 2 Boston-Miami à 17h40 (heure USA ; AA 1202), arrivée à Miami 21h10. Je croise à la descente d'avion, une famille française (un couple et deux enfants) avec qui on échange, et avec laquelle on essaye de trouver notre chemin vers les portes d'embarquement pour Miami. Un écran décrit les vols au départ avec les villes ; une dame renseigne la famille après une question du père.

On poursuit la route. Je me renseigne tant bien que mal en english ("flight to Miami") à un américain (je suppose !) costumé. Il faut sortir des bâtiments pour atteindre un autre terminal, pas évident. Je l'indique à la famille française. Je monte ensuite des escaliers, la famille continue par en bas. En haut, je perd complètement des yeux la famille que je retrouve dans le hall d'embarquement, quelques minutes plus tard.

Du temps pour rassurer par sms la famille, avant l'ultime vol pour Santiago du Chili, à partir de Miami.

Vol 3 Miami-Santiago à 23h10 (heure USA ; AA 957) ; arrivée à 7h35. Cà c'est ce qui était prévu, c'était sans compter un énorme retard, avec départ vers 2h00 de Miami. Le retard s'ajoutait de minutes en minutes. Le temps comme d'autres de prendre un petit somme sur le sac et la moquette du hall d'attente, et de manger un petit peu. Le sommeil contre lequel il était impossible de lutter; en France il était 5 heures de plus !

* note : Pendant l'un de ces vols, je ne sais plus lequel, pas d'écran en face de nous sur les sièges, mais des écrans collectifs au plafond de l'avion, et les programmes furent dés le départ limités à un film des Muppets show suivis d'une émission sur les exploits de sportifs amateurs mais au talent de pro qui avait un parcours obligé à suivre en un temps le plus court possible, en sautant ou en grimpant d'un obstacle à un autre. Mais sans grand intérêt finalement. Il ne restait plus qu'à dormir plus ou moins, puisque fatigué de toute façon. 

Arrivée à Santiago le matin, il devait donc être entre 9h et 10h. Après les contrôles habituels, j'aborde le hall d'arrivée, et là c'est furie des taxis à Santiago : taxi taxi taxi ! Je m'éloigne, saturé, essayant de contacter la famille en France pour les rassurer. Rien ne passe, même pas avec l'indicatif international. Le temps passe. Je n'arrive même pas à contacter ma famille à Santiago. Je retire mes premiers pesos chiliens. Et finalement un bon moment après (j'épargne les détails), je prend un taxi, qui demande à être payé d'avance d'une somme forfaitaire. Je lui annonce un numéro dans la rue Merced où je vais séjourner chez ma nièce et son copain.

Le temps du trajet, je discute plus ou moins avec le chauffeur trés sympathique (car mon espagnol est un peu loin, mais on arrive à se comprendre, si je lui glisse quelques mots en anglais au milieu) : les raisons de ma venue ici, son passé de militaire, pendant 5 ans, entre 17 et 21 ans, sur l'Île de Pâques, et les premiers mots pascuans qu'ils me dit (je crois comprendre à peu près "Joana Coroua", qui annonce le bonjour ; il est 12h28 à Santiago, 19h28 heure française), et mes premières impressions de réaliser que je suis au Chili, donc ailleurs, bien loin de chez moi : surtout les montagnes tout autour (une impression de nature sauvage), les marchands ambulants dans la rue (des fleurs pour quelques pesos), des voitures parfois françaises (!). Je suis à la fois fasciné, en proix à l'inconnu, heureux de l'approche concrète du rêve, languissant de me poser, et surtout de retouver ma nièce, travaillant au Chili depuis février 2014, ayant décidé de suivre le chemin de son copain chilien. 

Et l'arrivée enfin dans la rue Merced, où, à la sortie du taxi, je ne vois devant moi que l'immense quasi gratte-ciel, alors que ma nièce, Cécile, est sur ma gauche, encore invisible pour moi, car je suis vraiment "ailleurs" certainement, avant qu'elle ne m'accueille dans les micro-secondes qui suivent trés chaleureusement de son sourire bienveillant, tendre, et radieux, et de ses bras et de ses sauts d'entousiasme bienfaisants... Un grand moment de bonheur qui me remue et fait du bien en y repensant...

Hors de l'aéroport, voilà mes premiers "petits" pas dans Santiago. La fatigue du voyage a complètement disparu.

 

 

La suite (en détail prochainement) : 

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◇ Du 8 au 10 : visites de Santiago et alentours (ma nièce comme guide et traductrice de l'espagnol que je ne pratique pas du tout couramment ; week-end prés de Valparaiso, à Con-con, et Viña del Mar, résidences de Pablo Neruda ; un planning parfait, sans laisser de trace à la languitude ni à la mélancolie). 

◆ Puis du 11 au 14 séjour sur Rapa nui-Ile de Pâques, où j'ai pu me dépasser (à pied et à vélo)

◇ Du 15 au 17 retour visites de Santiago, avant départ, pour Paris via Dallas (dont j'ai eu le temps de "visiter" une partie de l'aéroport géant et ses nombreuses boutiques...).

 

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